Dans un contexte de crise du monde rural et d’insécurité croissante, des femmes paysannes composent avec les structures de pouvoir en place et avec les marges de manœuvre dont elles disposent pour développer des stratégies innovantes et cohérentes.
En cherchant à minimiser les risques (économiques, alimentaires, techniques, climatiques), elles ont notamment élaboré des alternatives agroécologiques adaptées à leurs besoins, à leurs préférences, aux écosystèmes et aux ressources disponibles.
L’agroécologie est apparue ainsi comme un moyen efficace pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire. Cependant, si l’agroécologie peut renforcer l’autonomie des femmes, elle peut présenter aussi des limites notamment parce que le contexte dans lequel ont lieu les pratiques agroécologiques reste influencé par les rapports de genre.
Focus sur les rapports de genre dans l’agroécologie avec l’analyse qui suit.